La Marine royale canadienne rencontre les Sherbrookois
Des membres de la Marine sont allés à la rencontre des Sherbrookois.
Photo : Radio-Canada
Des membres de la Marine royale canadienne en provenance d’un peu partout au Québec étaient à la plage Lucien-Blanchard à Sherbrooke samedi.
L'objectif consistait à la fois à procéder à un entraînement et à se faire connaître de la population dans un contexte où les problèmes de recrutement sont grands.
Rafael Angelé Halgand fait partie du groupe qui est venu en apprendre davantage sur le quotidien des membres de la Marine royale canadienne, une organisation à laquelle il aimerait se joindre.
J'adore l'eau! Avant, je faisais des bateaux et je naviguais sur les bateaux. Mon père faisait le tour du monde en bateau aussi. Je trouve ça cool. La Marine, ça permet d'avoir de la discipline
, dit le jeune homme.
Mission de recrutement
Le commandant de la région de l'Est, Mathieu Leroux, espère intéresser davantage de jeunes comme Rafael au travail dans la Marine.
On sait que Sherbrooke est une ville très militaire. Des régiments de blindés existent ici depuis longtemps, des régiments de transmission. On veut montrer qu'il y a d'autres options aussi
, explique Mathieu Leroux.
Les membres de la Marine ont informé les participants des types de missions qui leur sont confiées. Par exemple, la maître de première classe Lorraine Maltais-Tremblay souligne qu'il est notamment possible d'appuyer la sécurité civile au pays.
On sert dans des opérations [intérieures]. Par exemple, l'opération LENTUS, c'est une opération [intérieure] dans laquelle on a appuyé les autorités civiles lors d'inondations
, explique-t-elle.
Plusieurs embarcations sont disponibles pour intervenir dans les secteurs touchés. On a des gens qui sont formés comme plongeurs, comme conducteurs, comme mécaniciens. Et puis on agit toujours sous les autorités civiles dans le but de les appuyer et d'aider [à résoudre] la situation locale
, précise Lorraine Maltais-Tremblay.
Et en ce moment, plus de 1000 marins sont recherchés pour atteindre les quotas fixés. Un processus de recrutement dépassé est montré du doigt.
Il faut l'amener vraiment en 2024, parce qu'il y a beaucoup de gens qui cognent à la porte. Le système doit prendre plus d'efficience pour traiter ces demandes-là
, croit le commandant de la région de l'Est, Mathieu Leroux.
Plus de femmes recherchées
La présence d'un plus grand nombre de femmes dans la Marine est aussi souhaitée. Le reste du pays pourrait s'inspirer du modèle saguenéen.
Dans la réserve navale du Saguenay, on a 54 % de femmes. Ça montre notre diversité. Puis, on a plusieurs femmes en position de commandement et d'autorité, c'est vraiment intéressant
, souligne Lorraine Maltais.
Plusieurs femmes se sont d'ailleurs rendues à la rencontre organisée à Sherbrooke. Certaines ont dit envisager la possibilité de rejoindre les rangs de la Marine un jour.
À l'étranger, la Marine royale canadienne est déployée principalement dans l'Indo-Pacifique pour y sécuriser les eaux internationales.
Avec les informations de Pierrick Pichette