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- Politique
21 mesures sur cinq ans
Québec passe « à l’offensive » pour « inverser le déclin du français », a déclaré le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge. Celui-ci a annoncé dimanche que son gouvernement investira 603 millions de dollars sur cinq ans pour y parvenir dans le cadre d’un plan en 21 mesures qui toucheront notamment l’immigration, la culture et l’éducation.
PHOTO : Radio-Canada / Nancy Labonté
Cet investissement inclut une somme de 320 millions de dollars pour accroître les efforts de francisation des nouveaux arrivants. Le gouvernement souhaite développer non seulement les services de francisation en entreprise mais aussi ceux destinés aux futurs immigrants avant leur arrivée. L’objectif consiste aussi à accroître le bassin de professeurs, au nombre de 750 présentement, qui offrent ces services.
Les plateformes numériques ciblées
PHOTO : iStock
Québec consacrera aussi 183,3 millions à l’augmentation de l’offre culturelle francophone et à sa découvrabilité sur des plateformes comme Netflix et Prime Video. Le ministre québécois de la Culture, Mathieu Lacombe, s’apprête d’ailleurs à déposer un projet de loi pour forcer ces plateformes à mettre en vedette davantage de contenu en français. Il suit l’exemple de la France, qui a adopté une loi similaire en 2021.
Indicateurs contestés
Le gouvernement se dit inquiet des données du dernier recensement canadien sur le poids du français au Québec. La proportion de Québécois dont le français est la seule langue maternelle est passée de 77,1 % en 2016 à 74,8 % en 2021. Le choix d’indicateurs utilisés pour faire le portrait de la situation fait toutefois l’objet de débats. La proportion de la population capable de soutenir une conversation en français, elle, se maintient autour de 94 % depuis une vingtaine d’années.
PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Le plan de protection du français prévoit un montant de 18 millions pour établir un portrait précis de l’usage de cette langue dans la province. Des données linguistiques seront collectées chaque année et compilées par l’Institut de la statistique du Québec. Le gouvernement compte ainsi mesurer l’efficacité de ses nouvelles mesures.
Parmi les autres priorités du plan :
- Augmenter le pourcentage de personnes issues de l’immigration économique qui connaissent le français
- Accélérer l’obtention de la résidence permanente pour les étudiants étrangers diplômés de programmes francophones
- Attirer et retenir un plus grand nombre d’étudiants étrangers francophones
- Améliorer la maîtrise du français des élèves et des étudiants québécois
- Renforcer l’attachement des Québécois à la langue française
PHOTO : Radio-Canada
ArtsPluie d’hommages à Jean-Pierre Ferland
Une vague d’amour
PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
L’auteur-compositeur-interprète québécois Jean-Pierre Ferland est mort de causes naturelles, le 27 avril, à Saint-Gabriel-de-Brandon, dans la région de Lanaudière. Il avait 89 ans. Il laisse derrière lui un legs immense, qui est célébré par de nombreuses personnalités et organisations dans toute la francophonie.
« Tu m’as écrit des baisers qui m’allument mieux que toutes les étoiles. La vie de la cour t’a emporté avec les carnets d’amour de ma chambre de l’hôtel Saint-Amant.Les femmes que tu as tant aimées sont tristes.La nuit se couche en pleurant.Adieu Jean-Pierre.Je t’aimerai toujours… toujours... toujours... »
CÉLINE DION
Chanteuse
PHOTO : Radio-Canada/Photographe inconnu
Grande complice de Jean-Pierre Ferland, Ginette Reno a souligné l’importance que celui-ci a eu tout au long de son parcours : « Tu aurais pu être l’homme de ma vie », écrit-elle. Les deux géants de la chanson québécoise se sont croisés à plusieurs reprises. Avec lui, Ginette Reno a chanté T'es mon amour, t'es ma maîtresse , en plus de reprendre l'inoubliable Un peu plus haut, un peu plus loin.
Une source d’inspiration
PHOTO : ICI ARTV
Le géant de la chanson francophone a inspiré de nombreux artistes, entraînant une étonnante gamme de reprises aux quatre coins du monde.Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Renée Claude, Nana Mouskouri, Jean Lapointe, Charlotte Gainsbourg, la Compagnie créole en sont, parmi d'autres.
« Un grand pilier »
PHOTO : Matériel de l'artiste
La Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) a salué « l'œuvre immense que Jean-Pierre Ferland lègue à la société québécoise, canadienne et à toute la francophonie ». L'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) a aussi souligné la carrière « d'un grand pilier de la chanson québécoise ».
La classe politique pleure Ferland
PHOTO : Radio-Canada / Jean-Pierre Karsenty
Le premier ministre du Québec, François Legault, a rendu hommage à « un grand bâtisseur de la chanson québécoise-française ». Plusieurs élus fédéraux ont aussi salué « un monument de notre culture » au « rayonnement international ».
« Jean-Pierre Ferland était un géant de la musique francophone. Il a écrit et chanté des chansons qui feront à jamais partie de la culture québécoise. Il nous manquera énormément. »
JUSTIN TRUDEAU
Premier ministre du Canada
- Arts
L’héritage colossal de Jean-Pierre Ferland
PHOTO : Hardiesse Productions
Des chansons par centaines
PHOTO : La Presse canadienne / Jacques Boissinot
L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland s’est éteint à l’âge de 89 ans. Il laisse derrière lui un héritage musical qui aura profondément marqué le Québec et la francophonie. Durant son impressionnante carrière, il a écrit plus de 450 chansons réparties sur une trentaine d’albums.
Avant le succès, Radio-Canada
À la fin des années 1950, Jean-Pierre Ferland, dans la jeune vingtaine, est préposé aux horaires pour le diffuseur public Radio-Canada. Son talent pour la musique impressionne ses collègues, qui lui offrent non seulement une guitare mais aussi l’occasion d’enregistrer son premier album… en plus de lui suggérer de suivre des cours de chant. Il quitte son emploi en 1958 pour se consacrer à son art.
Le jeune artiste se fait rapidement un nom, mais c’est dans les années 1960 que sa carrière prend son envol. Il enchaîne les victoires lors de concours musicaux, y compris des compétitions internationales, et fait des passages remarqués sur les scènes à Paris.
PHOTO : Radio-Canada
Jaune, la révolution
PHOTO : Audiogram/Discogs
En 1970, il lance « Jaune », son 11ᵉ album. Inspiré par une nouvelle vague de chanteurs qui s’éloignent des traditions, notamment Félix Leclerc et tout particulièrement Robert Charlebois, Ferland décide d’être moins « straight ». À 37 ans, il apprend à s’amuser avec sa musique et écrit certaines de ses chansons les plus célèbres, résolument plus modernes que les précédentes.
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Téléchargez l’appli RC Info (sur iOS seulement. À venir sur Android) pour accéder à cette vidéo.
Télécharger l’appli RC Info(Nouvelle fenêtre)« J’ai été le premier au Québec à me servir des synthés, mais à ce moment-là, il fallait les faire venir de Los Angeles. Il fallait aussi faire venir des techniciens, parce qu’on ne savait pas comment les opérer. »
JEAN-PIERRE FERLAND
En entrevue au micro de René Homier-Roy en 2017
Une « retraite » active
Même s’il évoque la retraite dès 2005, Jean-Pierre Ferland continue d’être actif sur la scène musicale. Il participe à l'émission spéciale Céline Dion… sans attendre, fin 2012, avant de se transformer en coach pour La Voix en 2013. En 2015, il souffle ses 80 bougies avec l'OSM à la Maison symphonique et lance un album country en 2020.
Parmi ses nombreuses distinctions :
- 22 nominations et trois trophées au Gala de l'ADISQ (qui n’existait pas encore quand il a lancé ses 15 premiers albums)
- Deux fois lauréat du Grand Prix de l'Académie Charles-Cros
- Officier de l’Ordre du Canada
- Chevalier de l’Ordre national du Québec
- Chevalier puis officier de l'Ordre de la Pléiade
- Membre du Canadian Songwriters Hall of Fame
- Science
Le plus gros serpent de tous les temps trouvé en Inde?
PHOTO : Institut indien de technologie Roorkee
PHOTO : Institut indien de technologie Roorkee
Des vertèbres fossilisées qui appartiennent à une espèce inconnue de serpents ont été trouvées par des paléontologues dans une mine de lignite de l’État du Gujurat, en Inde. Surnommé Vasuki indicus, d’après le mythe du roi serpent Vasuki s’enroulant autour du cou de la divinité hindoue Shiva, le serpent serait la plus imposante espèce jamais découverte.
Erreur sur la personne
Les ossements fossilisés retrouvés en 2005 ont d’abord été associés à une espèce disparue de crocodiles. Ce n’est qu’en 2023 que des chercheurs, qui les ont étudiés en détail, ont réalisé qu’ils étaient en présence des restes d’un serpent d’une taille exceptionnelle.
Entre 11 et 15 mètres
C’est la longueur de l’animal estimée par les scientifiques, d’après les 27 vertèbres découvertes jusqu’à maintenant. Le serpent, qui ressemblait à un gros python, était plus long qu’un autobus et pesait environ une tonne. Il serait mort il y a 47 millions d’années.
Un autre serpent dans la compétition
PHOTO : Getty Images / Michael Loccisano
Le Vasuki indicus dispute le titre du plus grand serpent ayant existé à une autre espèce disparue, le Titanoboa, qui pouvait atteindre 14,3 mètres. Ce boa vivait il y a environ 60 millions d’années sur le territoire de la Colombie.
Et aujourd’hui?
En comparaison, le plus gros serpent de notre époque est le python réticulé d’Asie, qui peut atteindre 10 mètres.
PHOTO : Getty Images / diegograndi
PHOTO : getty images/istockphoto / Igor Ilkov
SantéLa consommation d’alcool et de nicotine des ados inquiète l’OMS
PHOTO : Reuters / Pierre Albouy
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est préoccupée par des « tendances inquiétantes » dans la consommation d’alcool et de nicotine des adolescents, révélées dans une étude menée auprès de 280 000 jeunes de 15 ans et moins au Canada, en Europe et en Asie centrale.
Plus de la moitié des moins de 15 ans ont déjà bu de l’alcool
PHOTO : Radio-Canada
L’alcool demeure la substance proscrite la plus prisée par les adolescents : 57 % des jeunes de 15 ans en ont déjà bu au moins une fois et près de 40 % en avaient consommé dans les 30 jours avant de répondre à l’enquête de l’OMS. Environ un adolescent sur dix a répondu avoir déjà été fortement ivre.
Les filles rattrapent les garçons
Alors que la consommation de substances psychoactives était plus courante chez les garçons historiquement, l’OMS note que la tendance est en voie de s’inverser, surtout en matière d’alcool. 40 % des filles de moins de 15 ans ont dit avoir bu au moins une fois au cours des 30 derniers jours, contre 38 % il y a quatre ans.
La populaire cigarette électronique : une tendance mondiale
La popularité grandissante de la cigarette électronique se confirme parmi les jeunes sondés, bien que le tabagisme soit en recul (13 % des 11-15 ans disent avoir déjà fumé une cigarette, 2 % de moins qu'il y a quatre ans). L’étude montre qu’environ un tiers des jeunes de 15 ans ont vapoté au cours de leur vie, et que 20 % l’ont fait dans les 30 jours précédant l’enquête.
PHOTO : Associated Press / Rick Bowmer
La principale cause suspectée : le confinement pandémique. Les mesures de confinement ont modifié les habitudes des 11-15 ans, qui ont passé plus de temps devant leurs écrans et ont donc été exposés à plus de publicités. La tendance à la réduction des habitudes de consommation qui s’observait avant l’arrivée de la COVID-19 s’est inversée.
« Étant donné que le cerveau continue de se développer jusqu’à environ 25 ans, les adolescents doivent être protégés des effets des produits toxiques et dangereux. Malheureusement, les enfants d’aujourd’hui sont constamment exposés au marketing en ligne ciblé de produits nocifs. »
HANS KLUGE
Directeur régional de l'OMS pour l’Europe
Mesures de santé publique proposées :
- Augmenter les taxes (donc les prix) de ces produits
- Limiter leur disponibilité en réduisant les heures d’ouverture des commerces et leur nombre
- Interdire les arômes dans les cigarettes électroniques (comme c’est le cas au Québec)
- Être plus restrictif en matière de publicités sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels
- International
Une (autre) mort qui rappelle celle de George Floyd aux États-Unis
PHOTO : Caméra de la police de Canton
PHOTO : Police de Canton
Un Afro-Américain de 53 ans, Frank Tyson, a perdu la vie à la suite d’une arrestation policière musclée dans un bar de l’État de l’Ohio le 18 avril. Menotté et maintenu au sol, l’interpellé est mort étouffé après avoir été immobilisé pendant de nombreuses minutes. La scène, filmée par les caméras corporelles des agents, rappelle l'arrestation de George Floyd, mort sous le genou d'un policier blanc en 2020.
Que s’est-il passé?
Frank Tyson était soupçonné par la police d’être impliqué dans un accident de la circulation. Interpellé dans un bar, le quinquagénaire, qui était en liberté conditionnelle, a résisté à son arrestation. Les agents l’ont placé face contre terre et l’ont retenu avec un genou dans le dos. Frank Tyson leur a crié à plusieurs reprises qu'il ne pouvait plus respirer avant de perdre connaissance. Il a été déclaré mort à l'hôpital moins d'une heure après l’arrestation.
PHOTO : Reuters / CANTON POLICE DEPARTMENT
Les deux policiers impliqués dans la mort de Frank Tyson, Beau Schoenegge et Camden Burch, ont été mis en congé administratif. L’affaire a été confiée au Bureau of Criminal Investigation (BCI) du procureur général de l’Ohio afin de mener une enquête indépendante sur ce décès.
4 ans après George Floyd
PHOTO : Emmanuel Dunand/AFP/Getty Images
Le 25 mai 2020, George Floyd, un homme noir de 46 ans, est mort dans les mêmes circonstances. Le policier Derek Chauvin s’est agenouillé sur son cou pendant 9 minutes et 29 secondes. L'autopsie de George Floyd a conclu à une mort « par homicide ». Ce drame a entraîné des émeutes aux États-Unis et des manifestations pour les droits des Noirs et contre la brutalité policière partout dans le monde.
Des techniques d’immobilisation contestées
PHOTO : Reuters / Terray Sylvester
Techniques de contrôle physique, contention par pression, pistolets à impulsion électrique, coups portés au corps… La police américaine a recours à ces techniques pour éviter d’utiliser des armes à feu. Cependant, elles peuvent tout autant tuer, comme le démontre une enquête menée par les journalistes de l’Associated Press (AP).
1000 morts en 10 ans
C’est le nombre de personnes qui ont perdu la vie aux États-Unis après que la police les eut maîtrisées en employant des moyens censés ne pas être mortels, selon le rapport de l’AP. Près de 75 % de ces morts sont survenues lorsque les agents ont utilisé leur poids corporel pour maintenir ces personnes sur le ventre. L’enquête a aussi révélé que les mots « Je ne peux pas respirer » et des demandes d’aide similaires avaient souvent été ignorés.
Les Noirs surreprésentés
Ces décès ont aussi touché les Noirs de manière disproportionnée, bien que toutes les origines ethniques soient concernées, d’après le rapport de l’AP. Presque toutes les victimes étaient des hommes.
PHOTO : Associated Press / Carolyn Kaster
Risque accru
PHOTO : Reuters / Lindsey Wasson
Le rapport indique que les policiers américains sont formés pour mettre les suspects sur le ventre afin de les menotter. De nombreux experts médicaux préviennent que cette pratique fait augmenter les risques pour la vie. Ils conviennent que les policiers devraient plutôt coucher les suspects sur le côté ou les faire asseoir dès que possible.
PHOTO : Getty Images / AFP / VICTORIA VALDIVIA
InternationalLe mouvement étudiant pro-Gaza se répand dans le monde
PHOTO : Reuters / Leah Millis
Après avoir pris d’assaut des dizaines de campus américains, le mouvement en soutien au peuple palestinien a commencé à se propager dans les universités d’Europe et d’Australie. Les étudiants demandent à leurs universités de couper tous leurs liens avec les établissements scolaires israéliens et de cesser d’investir dans des entreprises accusées d’alimenter la guerre.
En France, en Italie et au Royaume-Uni
À Paris, jeudi, des étudiants de la Sorbonne ont organisé un rassemblement pro-Palestine au Panthéon, tandis que d’autres ont bloqué l’accès à l’université Sciences Po. Des mobilisations ont également eu lieu dans les derniers jours sur des campus du Royaume-Uni et de l’Italie.
En Australie, des étudiants ont installé des campements pour Gaza sur les terrains des universités de Melbourne et de Sydney.
PHOTO : Facebook / Students for Palestine - Sydney Uni
Interventions controversées
PHOTO : Getty Images / AFP / JOSEPH PREZIOSO
Du côté des États-Unis, quelque 100 manifestants propalestiniens ont été interpellés samedi matin à l’Université Northeastern, à Boston, où les policiers ont défait un campement. Plusieurs interventions musclées des forces policières dans des campus américains, à la demande des directions d’établissements, ont fait l’objet de vives critiques au cours des dernières semaines.
L’épicentre du mouvement se trouve à l’Université Columbia, à New York. Vendredi soir, le Sénat de l’établissement a voté pour la création d’un groupe de travail afin d’évaluer la gestion des tensions sur le campus par la direction.
PHOTO : Getty Images / Stephanie Keith
Des mobilisations ont aussi eu lieu dans des universités prestigieuses comme :
- Harvard
- Yale
- Princeton
Craintes pour la sécurité
De nombreux étudiants israéliens ont écrit aux directions d’universités, affirmant ne pas se sentir en sécurité sur leur campus. Khymani James, une figure de proue du mouvement propalestienien à l’Université Columbia, a été banni de cet établissement en raison d’une vidéo qu’il a publiée sur les réseaux sociaux en janvier dernier, dans laquelle il déclarait que les « sionistes ne méritent pas de vivre ».
- Économie
Une saison des sucres exceptionnelle cette année
PHOTO : getty images/istockphoto / Marc Bruxelle
Températures propices
Après une saison des sucres décevante en 2023, les producteurs de sirop d’érable du Québec ont de quoi se réjouir cette année. Les températures clémentes à la fin de l’hiver et au début du printemps leur ont donné droit à une longue période de récolte qui pourrait atteindre de nouveaux sommets.
« On va battre tous les records. [...] La moyenne, c’est à peu près 3,5 livres à l’entaille. Cette année, plusieurs entreprises vont dépasser les 5 livres à l’entaille. »
JUSTIN PLOURDE
Président des Producteurs et productrices acéricoles du Bas-Saint-Laurent–Gaspésie
PHOTO : Producteurs et productrices acéricoles du Québec
Bien que la production totale de sirop d’érable en 2024 ne soit pas encore connue, des acériculteurs affirment déjà avoir doublé leur production en commençant la récolte deux ou trois semaines plus tôt qu’à l’habitude. La réserve de sirop d’érable du Québec, qui était « à sec », pourra ainsi être regarnie, affirme Justin Plourde.
Production de sirop d’érable au Québec en millions de gallons :
- 2023 : 9,36
- 2022 : 15,95
- 2021 : 10,03
- 2020 : 13,22
- 2019 : 12,03
Les aléas du climat
PHOTO : Radio-Canada / La semaine verte
La production de sirop d’érable dépend fortement des conditions climatiques, d’où la variabilité des dernières années. Les dérèglements climatiques sont donc source d’une grande imprévisibilité pour les acériculteurs. Pour l’instant, il est trop tôt pour déterminer si leurs effets sur la production acéricole seront surtout positifs ou négatifs.
« Ce qu’on sait, par contre, avec les changements climatiques, c’est qu’on voit un déplacement de la zone bioclimatique favorable à la production acéricole vers le nord, ce qui veut dire que pour les Américains, ça va être de plus en plus complexe de faire du sirop d’érable, alors qu'au Québec, on va avoir de nouvelles [possibilités] à long terme. »
JOËL VAUDEVILLE
Directeur des communications des Producteurs et productrices acéricoles du Québec
- Techno
4 questions clés sur le nouveau robot de Meta
PHOTO : Meta
PHOTO : Reuters / Carlos Barria
Il est arrivé dans l’application Messenger avec le message « Demandez ce que vous voulez à Meta AI ». C’est le nouveau robot conversationnel du géant des réseaux sociaux, qui le présente comme « l’assistant d'intelligence artificielle (IA) le plus intelligent [...] en accès libre ».
PHOTO : iStock
Meta AI est aussi sur Facebook, Instagram, WhatsApp et sur le site meta.ai, mais son français n’est pas encore au point. Il est capable de chercher sur Google et sur Bing, et il est censé générer de meilleures réponses et des images plus vite que ses semblables comme ChatGPT. Marie-Jean Meurs, professeure d’informatique à l'Université du Québec à Montréal spécialisée en IA, a répondu à nos questions.
Q. Quelle est la différence entre Meta AI et ChatGPT?
R. Les technologies sont les mêmes, elles s'appuient toutes les deux sur de gros modèles de langues. En revanche, la diffusion diffère : contrairement au modèle de ChatGPT, celui de Meta est en code ouvert. On ne sait cependant pas exactement quels contenus ont été utilisés pour l'entraîner.
Quand le code source d’un logiciel est « ouvert » ou « libre », il est possible d’y accéder gratuitement, de le modifier et de le redistribuer. Meta a dit ouvrir son code pour « lancer la prochaine vague d’innovation en IA ».
Q. Est-ce qu’on peut se fier à Meta AI?
R. Il génère beaucoup de contenus farfelus. Il faut garder en tête que ces outils ne sont pas conçus pour fournir des réponses valides, mais pour construire des réponses jolies (belle syntaxe, belles images, etc.).
Q. Quels sont les risques pour notre vie privée?
R. Comme toujours, les contenus fournis par les utilisateurs sont partagés avec Meta et les compagnies tierces qui achètent ces données ou les échangent avec Meta. On ne devrait donc jamais écrire d’informations personnelles.
Q. Et les risques à plus long terme de tous ces robots conversationnels?
R. L'absence de garantie de validité amène des risques de désinformation et de mésinformation à grande échelle. Les coûts énergétiques associés à l'entraînement de ces grands modèles de langue sont très, très élevés : leur impact sur l'environnement est donc à considérer sérieusement.
C’est tout pour le moment!
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