Avoir une maison, pour une famille autochtone au Canada, est un privilège. Et si, par chance, on a accès à un logement, il y a de fortes probabilités qu’il ait besoin de réparations majeures ou qu’il soit surpeuplé. Le foyer devient alors un lieu caractérisé par un toit qui coule, où l’eau courante manque, où s’entassent souvent les enfants, les parents, les cousins, les grands-parents et les nouveau-nés. Pourtant, tant de choses dépendent de l’endroit où on habite. Une maison est en effet un lieu où on étudie, où on s’amuse, où on se repose, où vivre en santé et en sécurité est possible. Tout cela demeure, encore aujourd’hui, un rêve inaccessible pour une bonne partie des premiers peuples du Canada. Si la pénurie est grave dans les communautés, avoir un logement en ville – où vit la moitié des Autochtones – tient souvent de l’exploit en raison de l’explosion des coûts, mais aussi de la discrimination. Mais tout n’est pas noir : il y a ici et là des initiatives où les Autochtones trouvent des solutions pour combler leur besoin d’avoir un lieu sain où vivre.
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